Verse 1 (Fubar):

I'll be depressed until my heart fades to black / they'll never go away, every scar stays intact / even though it's hard face the facts / turn your back and even friends will grab a sharp blade to stab / I internalize, listen to the tracks that I've written / it's often that if feels like I'm trapped in a prison / always in a mood, better stand at a distance / built plenty of walls but a hand-full of bridges / I hate what I know / like the day that I go / I'll be shackled to iron chains I'm afraid that I chose / but I'm still alive, barely staying afloat / looking at tidal waves thinking that I'm safe on the boat / people think that they notice what I am / anti-Christ traveling with a swarm of locusts in the back / sit please and start to focus on the track / I split seas apart like Moses with the staff / in the past I've been able to find what I've lost / by editing and reversing certain lines of my songs / forever combative I tend to fight for it all / burned bridges while even family was trying to cross / with absolute certainty there's nothing I know / I get the feeling I'm the bud of a joke / it's like I'm stuck for eternity inside ice frozen / nice guy living in a lie quite hopeless

Verse 1 (Onse):

J'ai perdu trop de temps
À penser aux erreurs passées
Comme crocs dechiquetant
Une âme déjà cassée, tracassée
Elle fut cadenassée,
C'était une sorte de protection
Je connais des gars nassés
Qui ne vivent plus mais veulent une résurrection.
Vous êtes infoutu
D'opérer une introspection
Si quelque chose vous tue
C'est surtout votre besoin de perfection.
Vos courantes érections
Face à la misère ambiante
C'est la réelle abjection
Contribuant à cette atmosphère asphyxiante.
Je soupire,
Souvent, me prenant la tête à 2 mains
Finir saoul ou pire
Me rendre compte que je pense aussi trop à demain.
M'assoupir
Puis recommencer la même journée
C'est comme croupir
Entre 4 murs, un lion dans sa cage qui tourne et
Explore la folie
Ne mange plus, mais son corps décharné...
S'il est affaiblit
Peut lui permettre de livrer un combat acharné.
Me prosterner ?
Tu sais dors et déjà que c'est peine perdue
Quit à me faire encorner
Par les démons, au moins je me serais défendu
Pas de marche arrière
J'enjamberai les corps pourfendus
Érigés en barrière
Même si mes espoirs semblent avoir fondus.
Je me suis morfondu
En attendant de vous voir vous affaiblir
Je n'ai pas confondu
Vitesse et précipitations pour mon siège établir.
Mais coincé
Dans cette citadelle à voir mon sang couler
Et les entendre manigancer
Des plans pour que cette tour finissent par s'écrouler.
Je ne vais pas refouler
La violence qui va en découler,
Au moins je vais me défouler
Et aussi un peu l'ordre établi chambouler.

Tous captifs
On s'échine à vouloir être differents
Est ce curatif ?
En tous cas j'ai toujours voulu sortir du rang.
Et je profère en
Permanence ces mots pour les êtres errant
Qui prolifèrent en
Souffrant, leurs proches dans les bras serrant.
Tous captifs
Je sais qu'on est pourtant tous différents
Ce qui serait curatif ?
S'aider pour consolider nos rangs.
Briser la matrice
Être apte à lui faire perdre le nord en
La traitant en amatrice
Quit à marcher sur ceux qui vivent en l'adorant.